1892
La Confédération décide de construire les forts de Dailly et de Savatan ainsi que les fortifications de la région. Pendant la 1ère guerre mondiale, des abris sous roc dans les Dents de Morcles seront creusés.

1915
Construction de la cabane du Demècre, une baraque en bois pour 120 hommes, comme arrière base pour l’armée.

La bourgeoisie de Fully cède à la Confédération contre la somme de 30 francs, le droit de construire divers bâtiments, dont la cabane du Demècre. L’acte est signé après la construction, certainement pour cause de guerre.
1920-1980
La cabane est peu utilisée par l’armée, sauf pendant la 2ème guerre mondiale. Elle est principalement visitée par les garde-chemins qui surveillent les chemins de la Dent de Morcles pendant les exercices de tirs de Dailly.

1983
En automne, une tempête arrache une partie du toit.
L’armée arrange les dégâts avec quelques bâches et décide de se séparer de la cabane par soucis d’économie. Les gardes forts et la bourgeoisie de Fully entrent en discussion pour donner une chance à la cabane.
Année de création du club « Les Trotteurs ».
1985
La bourgeoisie devient propriétaire de la cabane. Depuis cette date, plusieurs personnes s’intéressent à la reprise de la cabane dont un groupe de chasse et les trotteurs. Les trotteurs désirent que la cabane soit ouverte au public et font les démarches pour entamer les rénovations du bâtiment.
1987
Le 7 septembre la bourgeoisie de Fully octroie un droit de superficie de 99 ans en faveur des trotteurs. Le contrat stipule entre autre que la cabane doit rester ouverte au public.
1987-1989
Les bénévoles des Trotteurs mettent beaucoup d’énergie dans la rénovation de la cabane. L’inauguration est célébrée le 15 juillet 1989.
2016-2017
Désireux de sauvegarder le patrimoine et de préserver son caractère authentique, le club des Trotteurs a opté pour une rénovation en maintenant la structure originale de la cabane et la ligne architecturale. C’est ainsi principalement l’intérieur de ce nid qui a été revisité. Le résultat est époustouflant de sobriété, de simplicité. L’espace commun a été agrandi. De nouvelles ouvertures contribuent à apporter plus de lumière naturelle. Pour garantir le bien-être des visiteurs, le nombre de lits a été ramené à trente, répartis dans des dortoirs chaleureusement réaménagés. L’accueil est toujours garanti par des bénévoles.
